Une éducation qui n’enfermerait pas l’enfant dans des jugements, des préjugés et des alibis de langage est-elle possible ? Oui, répond Frédéric Paulus. À condition de tenir compte de la nature de l’enfant, de ses besoins essentiels. L’enfant doit se découvrir lui-même avant d’être trop tôt et trop vite modelé par le projet culturel qui donnera sens à sa vie, l’imprégnera et le modèlera. Pour approcher la nature de l’enfant, l’auteur s’appuie sur les travaux d’Henri Laborit. Il puise dans son expérience de thérapeute des observations qui intègrent les nouvelles découvertes de la neurobiologie des comportements. En collaboration avec des parents, il a créé à Paris la “Maison des Parents et des Praticiens de l’Enfance”, lieu d’échanges et de collaboration entre parents et professionnels. Ce livre est aussi le fruit de cette expérience pilote, riche d’enseignements. Ainsi est née sa conception d’une éducation sensualiste : Une éducation à la connaissance de soi, qui conduit à la tolérance, à l’épanouissement et préserve la santé.