La résolution d'un des plus grands mystères de l'Histoire : la guerre de Troie, grâce aux deux œuvres majeures de l'Antiquité, l'Iliade et l'Odyssée. Pour la première fois, Iman Wilkens développe la thèse que la guerre de Troie ne s'est pas déroulée au Proche-Orient mais en Angleterre et qu'Ulysse a voyagé non pas en Méditerranée mais en Europe du Nord et en Atlantique.
On pense, communément, que la guerre de Troie, racontée par Homère dans l'
Iliade, s'est déroulée près de l'actuelle Hissarlik, au nordouest de la Turquie. Iman Wilkens – comme d'autres – réfute sans peine cette idée toute faite.
Seulement il va plus loin. Beaucoup plus loin.
D'abord en posant la question suivante : si la Troie d'Homère se situe au coeur du monde méditerranéen, comment expliquer qu'on y trouve, à longueur de récit, des pluies et des tempêtes, des marées hautes et basses, des chevaux sauvages et des forêts profondes ? De là à déplacer le grand affrontement des Achéens et des Troyens beaucoup plus au Nord, beaucoup plus à l'Ouest, il y avait un pas que l'auteur franchit à grand renfort de constats irréfutables.
Cette longue, précise et passionnante étude relève forcément de l'histoire et de la géographie, mais aussi de la topographie, de la toponymie, de l'onomastique, de la philologie – pour ne rien dire du simple bon sens. Au bout de la recherche, quelques conclusions impensables a priori : Troie se situerait en vérité dans la campagne anglaise ; l'
Iliade mettrait aux prises des Celtes et non des Grecs ; l'
Odyssée aurait pour cadre non la Méditerranée, mais l'Atlantique !
Quant à la genèse des grands textes homériques, elle trouve ici une explication aussi troublante qu'inattendue...
Pour oser bousculer à ce point les certitudes les mieux établies, il fallait à Iman Wilkens une belle dose de courage et de bien puissants arguments ; il prouve dans ces pages – et avec quel brio – qu'il ne manque ni de l'une ni des autres. Un travail magistral, qui pousse chacun à se remettre en cause.
PREFACE DE FRANCK FERRAND