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grande couv
La Parenthèse libérale
Jean-Baptiste Noé
Editeur: Calmann-Lévy
11,99 €

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La doxa dominante décrète que le libéralisme, cette  doctrine « anglo-saxonne », ne saurait prospérer  dans l’Hexagone.
 
Or, non seulement il y a un libéralisme français, mais  il connut son heure de gloire sous la monarchie de  Juillet, entre 1830 et 1848. Louis-Philippe est alors  au pouvoir et s’entoure d’hommes de grande valeur,  dont François Guizot, Casimir Perier, Jacques Laffitte  ou encore le duc de Broglie. Ils sont imprégnés de  la pensée d’intellectuels tels que Frédéric Bastiat,  Alexis de Tocqueville et Jean-Baptiste Say.
 
Sous leur houlette, en dix-huit ans, la France rattrape  une partie du retard économique qu’elle avait accumulé  sur l’Angleterre. Les grandes banques voient  le jour, la sidérurgie, le textile, les activités minières  se développent. Le pays se dote d’infrastructures  telles que le chemin de fer, qui commence à relier les  grandes villes, et les canaux. Ce que Louis-Philippe  réalisa, dans une France épuisée par les guerres  et les changements de régime, fut le dépassement  des clivages politiques pour gouverner au centre et  moderniser le pays en impulsant du mouvement tout  en préservant sa stabilité. Toute ressemblance avec
un personnage contemporain…