Cette série d'études propose une théorie générale des rapports de l'écologie avec l'industrie, et donne - aux industriels - les bases indispensables pour évaluer les coûts de la prévention et de la protection. Elle met en lumière l'évolution récente de la conception même de l'écologie, et de la protection des sites. La prise en compte d'une préoccupation écologique dans les modes de production peut, dès lors, être envisagée non seulement comme facteur de salubrité et de sécurité, mais aussi comme élément d'efficacité, la protection de l'environnement devenant un enjeu de rentabilité pour les entreprises, en même temps qu'une victoire pour les écologistes. L'auteur s'attache à définir le coût de protection de la radioactivité, pour aboutir à une sûreté nucléaire accrue : il examine le cas des rejets radioactifs des centrales nucléaires, et ouvre de nombreuses pistes de recherche dans le domaine des énergies renouvelables. Il répond aussi à des questions concrètes, par exemple comment ne pas défigurer un paysage en traçant une ligne à haute tension. Des notes techniques, en annexe, évaluent les coûts de protection de l'air, de l'eau, du paysage. Ces études fixent les limites dans lesquelles doivent être contenues les nuisances des installations et des pratiques industrielles, pour éviter de porter atteinte au bien-être et à la sécurité des personnes et à l'intégrité de la nature.