-FR-
grande couv
L'entrée en ville
Tatiana Debroux, Judith Lemaire, Yannick Vanhaelen
Editeur: Editions de l'Université de Bruxelles
18,99 €

Acheter ce livre

Distinguez deux objets d'étude bien distincts à l'aide de ce livre.

Cet ouvrage se focalise sur deux objets distincts : l’entrée en ville, en tant que configuration spatiale, et l’arrivée en ville, en tant qu’expérience urbaine singulière.

Un ouvrage de référence qui s'appuie sur l'histoire de l'architecture, adressé à tous ceux qui s'intéresse de près ou de loin à l'urbanisme.

EXTRAIT

De la porte urbaine à l’aéroport, de la gare au giratoire périurbain, ces entrées de ville ont en commun de constituer des interfaces. Issue de la physique, la notion d’interface est mobilisée en géographie pour désigner un espace (lieu, ligne, plan) de contact entre deux systèmes ou deux ensembles distincts. A la différence de la frontière, l’interface suppose le passage : elle assure la mise en relation de différents territoires. Les entrées de ville n’échappent pas à ce principe. En effet, elles sont franchies tous les jours par les usagers multiples de l’espace urbain : paysans désireux de venir vendre une partie de leur production ou marchands en quête de produits artisanaux urbains dans les villes anciennes ; navetteurs, touristes ou voyageurs d’affaires dans les villes contemporaines. L’importance et la diversité des flux qui franchissent les entrées de ville induisent, comme dans d’autres interfaces, la présence d’équipements et d’activités spécifiques. Outre les infrastructures liées directement au contrôle ou à la circulation des personnes (pavillons d’octroi, postes frontières, quais, halls d’embarquement, salles d’attente, débarcadères, échangeurs autoroutiers, etc.), les entrées de ville fixent souvent des commerces et services destinés aux voyageurs ou navetteurs.