" Un livre serré, dense, subtil. Un livre très " propre ', a-t-on envie d'écrire. Son sujet : les définitions, les repères, les techniques de la propreté culturelle entre Moyen Age et XX esiècle, avec les pratiques qui aujourd'hui ont charge d'assurer la netteté du corps [...]. Mais le livre est plus que cela. Il s'appuie, en effet, avec liberté et intelligence, sur les hypothèses proposées par le sociologue allemand Norbert Elias pour rendre compte du " processus de civilisation" qui caractérise les sociétés d'Occident entre XIIe et XIXe siècles [...].
Là est sans doute le prix de ce livre qui analyse le procès de civilisation occidental à partir de l'un de ses traits les plus fondamentaux : à savoir les transformations du rapport que les hommes ont eu avec leur corps. Séché, baigné, lavé. "
Roger Chartier, Libération