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grande couv
Une géographie traversière
Claude Bertrand, Georges Bertrand
Editeur: Arguments
20,99 €

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L’environnement et le retour du géographique… Les textes ici rassemblés jalonnent un itinéraire épistémologique et méthodologique de long cours, bien individualisé et constamment balisé dans le champ indéfini de l’environnement. Sur les franges mouvantes et floues des sciences de la société et des sciences de la nature. À partir d’une géographie enrichie par les apports des disciplines voisines et mise en situation dans différentes configurations interdisciplinaires. Les objets étudiés, milieux, territoires et paysages, à la fois naturels et sociaux, matériels et immatériels, toujours confus et discordants, sont (re)construits sous la forme de systèmes complexes et hybridés soumis à la pratique de terrains variés en France et à l’étranger. Les quatre chapitres de l’ouvrage suivent les principales étapes d’une progression dont le but est de donner, à travers territoires et temporalités, une nouvelle dimension géographique à l’environnement. - Au départ, il y a le Géosystème, concept naturaliste incluant a priori un sous-système anthropique ; - Autour du concept de Territoire sont développées une histoire et une archéologie de temps long qui enracinent les environnements dans leurs sociétés respectives ; - La notion de Paysage marque l’irruption du sensible dans le champ de l’environnement et l’indispensable prise en compte des représentations socio-culturelles ; – Le Géosystème-source, le Territoire-ressource et le Paysage-ressourcement fonctionnent comme trois entrées convergentes qui ouvrent trois voies interdépendantes, scientifiquement construites, dans un même espace géographique. L’environnement résulte du jeu de leurs interactions dans le temps comme dans l’espace. Le système tripolaire GTP ne se substitue à rien. Il remet en situation les indispensables études sectorielles. Son intérêt épistémologique et méthodologique est double : préserver la complexité-diversité de l’environnement, aider à surmonter la fausse coupure nature-société. Peut-être s’agit-il pour l’environnement d’une sorte de retour du géographique centré sur le processus de l’anthropisation ?