A partir d'une étude historique, sociologique et économique de cette famille de presse, Vincent Soulier démontre que cette influence a été et est bien plus importante qu'on ne le croit souvent. Il retrace l'histoire de la presse féminine depuis la seconde moitié du XXe siècle, revenant sur ses événements clés : les combats pour la légalisation de l'avortement et de la pilule contraceptive, lutte contre les violences familiales ou le harcèlement sexuel... Au fil de cette enquête sont abordés des sujets graves (comment la presse féminine parle-t-elle de la prostitution ? de la pédophilie ? de la pornographie ?) ou légers (les nouvelles façons de rencontrer l'âme soeur, l'explosion des ventes des sex toys, l'érotisme lié aux textos...). Derrière l'apparente futilité, se révèle une force liée à une certaine liberté de ton, comme au phénomène de l'internationalisation : " Les femmes, qui sont aussi les premières consommatrices de médias, ne se contentent plus de suivre la mode ; les innovations qu'elles impulsent entraînent avec elles l'ensemble de la société. "