Gérard Garouste
Anne Dagbert
Editeur: FeniXX réédition numérique (Fall édition)
Se poser la question de la Figure, en toute connaissance de cause, est un exercice périlleux pour un peintre d'aujourd'hui, mais à laquelle Gérard Garouste ne saurait se dérober. La Figure, en tant qu'elle puisse être l'émanation des « forces invisibles », selon Gilles Deleuze, que l'artiste capte « au nom d'une vie très intense, pour une vie plus intense... une espèce de déclaration de foi dans la vie. » En 1982, Garouste écrivait que le Classique et l'Indien n'étaient pas encore suffisamment mythiques. Maintenant, on peut dire qu'ils le sont devenus, et sa recherche, conduite comme l'élucidation d'une énigme des relations entre le visible et l'invisible, peut alors se placer d'emblée au niveau, peut-être mythique, de cette connaissance.
A.D. 1996.