A
HENRI MERCIER
Assez faire de bleus à ma pauvre guitare !
Mes doigts, pour réjouir d’innombrables badauds,
Vont lui tambouriner des chansons sur le dos ;
Quelque chose de gai, dans le genre tartare.
Ce lamentable siècle est en proie au catarrhe ?
Eh ! bien, hurle en plein vent des refrains de soulauds,
Et jusques aux talons refoule tes sanglots :
Il faut être joyeux, puisque la joie est rare.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.