La légende de Gustave Aimard voyageur avait fini par prendre des proportions inquiétantes pour la sincérité de l’homme.
Il y a huit ou neuf ans je l’ai vu partir pour Buenos-Ayres. Il s’était décidé à ce voyage pour répondre à des railleries dont le flot grossissait autour de lui depuis plusieurs années.
— On me force à reprendre la mer, me disait-il ; je n’y tiens pas outre mesure, mais il paraît que cela fera plaisir à beaucoup de gens.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.