Ce ne furent ni un coup de tête de jeune homme. ni les plaisirs que me promettaient ce voyage qui me décidèrent à partir pour le Brésil.
L’état que ma famille m’avait fait apprendre et la situation de fortune où je me trouvais à cette époque me déterminèrent à prendre ce parti. Je travaillais à Paris, boulevart des Italiens, chez MM. Lefranc, tapissiers, qui, associés depuis long. temps, étaient sur le point de se séparer ; l’un d’eux voulait aller retrouver un de ses parents au Brésil, et y fonder un établissement.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.