Tivoli, 16 Mars 18288.
Ni Sparte et ses vertus, ni Larisse et ses champs,
N’excitent en mon cœur des transports si touchans
Que les bois de Tibur aux ondoyantes cimes,
Et l’Anio roulant d’abîmes en abîmes.
Et les eaux d’Albunée épanchant leur trésor
An pied du vert pommier et de l’arbre aux fruits d’or.
S.D.
J’ai accompli aujourd’hui mon pélerinage à la maison d’Horace. L’amitié et la gaîté, qui ne quittaient jamais ce favori des muses, étaient de la partie.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.