Camille Berru.
Un matin, dans la petite chambre, habitée par Victor Hugo, un homme entra. Il pouvait avoir trente-quatre ans. Il avait le regard sincère, le front haut, le rire éclatant, la moustache frisée et de longs cheveux tombants sous un feutre à larges bords qui lui donnait l’air d’un portrait de Van Dyck.
C’était un proscrit menacé d’expulsion. Il venait demander à Victor Hugo d’intercéder en sa faveur auprès du gouvernement belge.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.