Paris, ce 15 juillet 1845.
CHÈRE PRINCESSE,
Vous craignez d’être importune en exigeant de moi une promesse formelle de vous écrire à chaque fois que part le courrier du ministère pour Naples. Au lieu de m’en plaindre, je me trouve heureuse de contracter un tel engagement, et vous pouvez y compter. Le désir que vous m’exprimez ne peut que me flatter comme témoignage de votre amitié, à laquelle j’attache un prix véritable et sans phrase.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.