Marseille, 28 août 1853.
De Paris à Marseille, le trajet se fait par la vapeur sans interruption.
Partis de Paris le 25 août, à huit heures du soir, nous étions à Marseille le 27, à la même heure : bientôt ce voyage se fera en vingt-quatre heures.
L’entrée de Lyon par la Saône est remarquable.
Le Rhône, que l’on descend jusqu’à Avignon, offre des beautés comparables à celles du Rhin.
J’ai admiré le fleuve devant Viviers, lorsqu’il coule entre les montagnes abruptes de l’Ardèche et les dernières pentes de la chaîne des Alpes : le mont Ventoux se dresse au fond du tableau en digne enfant de la grande famille alpestre.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.