La forme sphéroïdale du Soleil et celle de la Lune, celle aussi des planètes vues au moyen d’instruments grossissants, est de nature, par sa répétition, à procurer un contrôle des plus précieux à la théorie cosmogonique de Laplace. Nous reviendrons sur ce point qui ne saurait être traité fructueusement qu’après la collection d’un grand nombre d’observations. Pour le moment, constatons que les différents corps sphéroïdaux ne sont pas identiques dans leur forme : leur aplatissement polaire varie de l’un à l’autre en conséquence sans doute d’une série de conditions parmi lesquelles se signalent tout d’abord leur nature intime et leur vitesse de rotation sur eux-mêmes.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.