Nice..... novembre 1861.
« Très-cher, nous voilà arrivés et même installés à Nice. Que j’en suis aise ! Tu ne saurais croire à quel point le chemin de fer avait fatigué ma pauvre mère ; tu as vu qu’elle toussait beaucoup au départ, elle est arrivée à Marseille anéantie ; et c’est à peine si quelques jours de repos dans cette dernière ville ont pu la remettre. Que faire cependant ? Il fallait se décider ; la mer était superbe : nous avons pris la voie des bateaux à vapeur, et en treize heures de trajet, nous étions rendus à notre destination.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.