Strasbourg, 17 juillet.
Je vous adresse ma première lettre de Strasbourg. L’enthousiasme est ici plus grand qu’à Paris : les portes des casernes sont assiégées par une foule anxieuse, et le colonel du 18e de ligne, qui commande la place, est, chaque soir, obligé de paraître à l’une des fenêtres de l’hôtel de l’état-major. Ces démonstrations sont d’autant plus significatives que l’élément allemand est ici considérable : un moment même, les autorités militaires se sont trouvées embarrassées.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.