A midi, le 30 janvier 1887, les rameurs, de bons Laotiens ventres noirs, tatoués des mollets au nombril, me regardèrent souriants, et arrêtèrent la barque.
Le Mé-Khong, dont à chaque coude je cherchais depuis onze heures la vue, passe au loin devant nous !
Serpentant sur le plateau de Xieng Haïd’abord, puis entre des collines boisées insensiblement abaissées où le teck domine, le Nam Kok nous a descendus trois jours vers le puissant cours d’eau.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.