Les substances psychoactives auxquelles recourent parfois des personnes salariées ne se limitent pas aux produits alcoolisés qu’ils soient ou non autorisés sur le lieu de travail. Malgré la relativité des données sur l’usage de drogues illicites en milieu professionnel, l’augmentation constatée de la consommation en population générale impose l’idée d’une progression du phénomène au sein du monde salarié. Si la question demeure fondamentalement sociétale, l’entreprise y est aujourd’hui effectivement confrontée au prisme particulier de ses responsabilités en matière de santé et de sécurité, mais aussi au regard de ses méthodes d’organisation et modes de fonctionnement. Quelles exigences peut-elle avoir ? Quels contrôles peut-elle exercer ? Quelles réponses peut-elle adopter dans une logique de répression et/ou de prévention ? Au-delà des enjeux de santé et de sécurité au travail, l’entreprise doit-elle être investie de missions de santé publique ?