Page douce et suave ! Que de fois, dans le cours de ma vie déjà longue, quand je voyais disparaître un ami bien-aimé, mes yeux à ton souvenir ont retenu leurs larmes, et mon cœur s’est empli de foi et d’espérance.
La perte récente du plus cher de mes amis me rend plus douce et plus consolante cette certitude de nous retrouver après une courte séparation.
J’en avais un !.... Depuis notre plus tendre enfance jusqu’au jour où la mort me l’a enlevé, nous ne nous étions jamais quittés ; épreuves, joies, soucis, nous avions tout partagé ; et il nous semblait que la Providence dût fixer à la même heure le terme de nos deux existences.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.