Comment connaître les effets de la scolarisation des enfants et comment évaluer les niveaux d'alphabétisation dans une région réputée pour son illettrisme à une époque où apprendre n'était pas le fait de tous ? C'est en visitant écoles et collèges — par le biais d'archives d'une grande richesse comme les minutiers des notaires, les fonds religieux et administratifs ou encore les registres des communautés — que Guy Astoul montre l'enjeu essentiel que constitue l'éducation de la jeunesse. Un constat s'impose, au terme d'une enquête minutieuse : mieux instruites, les populations quercynoises et rouergates, de la ville ou de la campagne, ont acquis, dès le xviie siècle, une culture ou le texte écrit a pris une importance capitale.