De Lima, les Andes sont très proches, même si la brume qui couvre une partie de l’année le désert côtier empêche de les apercevoir ; mais cette brume est par elle-même un motif d’évasion vers les pentes ensoleillées de la montagne. L’existence urbaine est également une incitation à la recherche des espaces silencieux. Le dialogue avec les paysages, qui est l’essence même de la géographie, est un exercice d’hygiène mentale d’excellente qualité et l’indispensable délassement apporté à des activités liméniennes, pourtant variées et parfois passionnantes. Telles sont les raisons qui me firent choisir comme sujet d’étude les Andes centrales et leurs piémonts.