Afrika’a, ce recueil d’une trentaine de poèmes, présente aux lecteurs non seulement une Afrique pauvre, une terre asséchée, exploitée abusivement, mais aussi une terre qui a soif de la vie, d’être exploitée par les Africains eux-mêmes. Les auteurs interpellent la jeunesse africaine, les jeunes nègres à la responsabilité, à une prise de conscience collective, à la sédentarisation, c’est-à-dire à rester chez eux, et à un éveil du sentiment nationaliste ; qu’ils soient patriotes et jaloux de leur terre, ce patrimoine légué par leurs pères. Dans un vocabulaire particulier, les auteurs invitent les Africains de tous bords à croire en un développement peut- être pas proche, mais certain du continent noir, l’Afrique.