J’ai quitté Bordeaux le 31 octobre 1892 parle rapide du soir, bien dispos physiquement et l’esprit parfaitement préparé à recevoir toutes les impressions qui l’attendent.
Ma mère est venue m’accompagner à la gare ; c’est sur une affectueuse embrassade, un — au revoir ! : à bientôt ! — que je me suis senti emporté vers ma première destination : Lyon.
Un peu avant d’arriver à Cette, le mauvais temps nous surprend ; on entend les gémissements du vent qui fait rage, des rafales de pluie fouettent le compartiment dans tous les sens.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.