§ 1. — Ce titre surprendra le lecteur qui n’a pas lu la première partie de mon ouvrage. Mais s’il connaît les chapitres qui traitent de la « Conduite en général » et de « l’Evolution de la Conduite », il saisira ce que j’entends par la Morale animale.
Dans ces chapitres, il est démontré que la Conduite dont traite la science de la Morale ne doit pas être séparée de la science de la Conduite en général, que la conduite la plus parfaite est celle qui assure la vie la plus longue, la plus ample et la plus complète, et qu’il en résulte pour chaque espèce d’animaux ses règles de conduite propres, bonnes d’une bonté relative et agissant sur cette espèce de la même manière qu’agissent sur l’espèce humaine les règles de conduite morale qui ont obtenu l’assentiment unanime.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.