J’étais las du tumulte de la capitale, las de n’avoir sous les yeux que des pierres harmoniquement taillées et des productions humaines, las surtout de l’épais brouillard politique, et de la lèpre morale qui enveloppe, ronge et empoisonne la cité géante. Je quittai Paris le 25 juin 1840, pour visiter ma mère, ma terre natale, le beau ciel de la vineuse Bourgogne, le pays de mes aïeux et les lieux tous remplis des impressions rêveuses de ma capricieuse jeunesse.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.