C’est une chose assez drôle aujourd’hui, que d’entendre le sévère Boileau défendre à un écrivain de se faire auteur,
« Si son astre, en naissant, ne l’a formé poëte. »
(Art poétique, chap. Ier.)
Pauvre Boileau !... Il s’agit bien à présent de ton astre et de ton influence ! Il est bien question d’être formé poëte ! Ce qu’il faut aujourd’hui pour être un homme de lettres, comme on l’entend au café des Variétés ou de la Porte Saint-Martin, c’est une réunion de qualités indispensables qui suppléent au talent et dispensent même à la rigueur d’en avoir.