« Schubert, c’est d’abord le gai, le spirituel et sentimental Viennois. Ce n’est pas que cela. Tendre et affectueux, mais timide, défiant même, Schubert ne se livre pas facilement. Dans ses gaîtés et ses saillies il réserve toujours une part de lui-même, la part de ce rêve intérieur qu’il poursuit sans cesse et dont il ne fait pas volontiers la confidence, sinon par sa musique. »
Paul Landormy (1869-1943) était philosophe et musicologue. On lui doit tout autant des ouvrages sur Descartes ou Socrate que sur Brahms, Bizet ou Gounod.