Dans l'Antiquité déjà, les rapports entre la Grèce et Rome étaient l'objet d'interrogations pressantes ; ici les liens institutionnels et idéologiques entre la Grèce d'après Alexandre et l'Empire romain forment le coeur de cet ouvrage aux approches multiples, guidé par le souci commun d'une réflexion sur continuité et rupture. Par un dialogue entre spécialistes de chacun de ces deux mondes, trois axes sont abordés : - l'espace et le temps, pour traiter des rapports entre centre et périphérie, entre temps de la cité et temps du pouvoir ; - les vecteurs du pouvoir que constituent les correspondances officielles et les images portées par les monnaies ; - la valeur politique des littératures de cour et le rôle du culte des souverains. Ainsi l'examen des représentations et auto-représentations des souverains ou des élites, par la comparaison de deux mondes aux interpénétrations constantes, permet-il de mieux appréhender les interactions entre dominé et dominant et leurs multiples expressions.