Dans ce que l'auteur de ce livre dit au sujet de la république des savants, il tente d'éviter le pathos que l'on rencontre non seulement sur les pages hagiographiques, mais aussi dans des discours de circonstance ou celui de louange (par exemple, ceux qu'on prononce à toutes sortes d'anniversaires et enterrements). Cela justifie le titre choisi : sans révérence. Cependant, dans la vie universitaire, il existe des situations où un pathos spécifique est non seulement indiqué, mais également attendu, et son absence pourrait témoigner d'un manque de savoir-être universitaire.
Le but de ces considérations n’est pas de diminuer la valeur de ce qui, en vérité, n’apparaît pas aussi grand qu’on ne le pense, mais personne ne souhaite qu'on lui rappelle ses plus grandes faiblesses. Cependant, rappeler celles qui sont plus légères est nécessaire pour éviter la surestime de soi.