La tragédie centrafricaine a atteint un sommet inégalé sous le régime de la Séléka. Ses exactions ont eu notamment pour conséquence l'apparition de milices d'autodéfense rurales, les Antibalaka, qui vont à leur tour verser dans la criminalité. L'auteur analyse les causes endogènes et exogènes de cette crise et décrit sans détour les violences incroyables subies par les populations et les réfugiés. La chute officielle du régime Séléka n'a pas mis fin à la tragédie de la République centrafricaine malgré le retour de la légalité constitutionnelle du 30 mars 2016. L'auteur propose des pistes de sortie de crise.