Les parents ont tendance à projeter sur leurs enfants leurs rêves et leurs souffrances. Inconsciemment, ils contrarient leur destin.
Enfant puis adolescente, de blessure en blessure, je me suis protégée derrière une carapace, et j’ai affronté la vie avec ma volonté et mon message : « même pas mal ».
Infirmière, je me suis donnée aux malades ; femme, j’ai refusé toute domination et contrainte ; maman, je me suis promis de faire en sorte de ne jamais ressembler à ma mère. Mon chemin m’a conduite dans des épreuves douloureuses mais je n’ai jamais renoncé.
Survivre aux chagrins, c’est le début d’une guérison possible. Les prémices du bonheur.