En 218 avant Jésus-Christ, le général carthaginois Hannibal provoque Rome en attaquant la cité hispanique de Sagonte. Puis il se lance à l’assaut de la puissance romaine avec son armée de mercenaires. Son ambition : établir en Méditerranée un équilibre des forces qui interdise à Rome, rivale de Carthage, d’y imposer sa suprématie.
C’est le début de la deuxième guerre punique et d’une épopée que la traversée du Rhône et le passage des Alpes avec les éléphants ont fait entrer dans la légende.
Bousculant les armées de Rome, Hannibal jalonne sa descente à travers l’Italie de victoires dont les noms sont à jamais gravés dans l’histoire : le Tessin, la Trébie, Trasimène...
À Rome comme à Carthage, les partis s’affrontent ; dans le bassin méditerranéen, certains se prennent à espérer en l’avenir que dessine le bouillonnant conquérant.
À la lumière des événements, les personnalités s’affirment : Imilcè, l’épouse d’Hannibal, et Asdrubal, le frère de ce dernier, auxquels il a confié les rênes de l’Ibérie (Espagne) ; à Carthage, Manara, premier amour d’Hannibal, et mariée de force à l’un de ses plus redoutables adversaires politiques ; à Rome, le jeune Publius Scipio, avide d’engager un duel impitoyable contre un rival que son patriotisme ne l’empêche pas d’admirer ; et, dans l’armée cosmopolite d’Hannibal, les plus fidèles partisans de l’homme qui incarne les rêves de beaucoup.
Au fil des mois, le conflit entre Rome et Carthage prend la dimension d’un combat de titans.
Le deuxième volet de L’Aigle et le Lion dépeint avec une grande rigueur historique un monde méditerranéen dont la complexité rappelle beaucoup le nôtre : un monde dans lequel batailles et prouesses rythment l’épopée forgée par la lutte implacable des passions humaines.