« Le Manuel de médecine vétérinaire que nous présentons au public a été fait en vue des cultivateurs, très souvent embarrassés pour donner des soins rationnels à leurs animaux. En raison de ce but, nous nous sommes départis autant que possible du langage scientifique qu’ils auraient eu peine à comprendre. Les descriptions des maladies sont courtes, bien que nous n’ayons jamais négligé d’indiquer les causes et les symptômes qui permettent de les reconnaître et de les distinguer les unes des autres. Le traitement est autant que possible unique pour chaque affection, afin de ne pas jeter de l’indécision dans leur esprit. La classification est loin d’être scientifique ; nous avons cherché à leur faire toucher du doigt, en quelque sorte, chaque maladie. Voilà pourquoi nous avons décrit tout d’abord les affections visibles sur la peau, puis celles qui se montrent sur les muqueuses en communication directe avec elle. Viennent ensuite les maladies internes ; qui commencent par celles du système nerveux, puis des organes de la respiration, se continuent par les affections des organes digestifs, des veines et artères, des organes urinaires, du système osseux et enfin des maladies microbiennes avec altération de l’organisme. »
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.