La réussite d’un concours ne dépend pas que d’un niveau de connaissances et d’analyse. C’est avant tout comprendre la distance qui sépare un bon candidat très préparé d’un candidat bien préparé qui réussit. Cet ouvrage propose de détailler ces clés indispensables de réussite, complémentaires à la préparation académique.
Trop souvent la préparation aux concours se limite à assimiler des connaissances, comprendre la nature de chaque exercice et passer des épreuves blanches. C’est indispensable mais pas suffisant, car il ne s’agit pas d’être bon, il faut mieux faire que les autres. Même les examens font implicitement l’objet d’une sélectivité, qui se rapproche progressivement de celle des concours.
Si la préparation aux concours est constituée à 80 % de travail et à 20 % de connaissance de ces facteurs, la réussite, quant à elle, relève pour 20 % du travail et pour 80 % de ces autres ingrédients. Réussir un concours relève avant tout d’un état d’esprit et de la façon dont le candidat se représente les épreuves, dont il en comprend les codes et les rouages.
Il existe des pratiques, souvent mal connues, qui ne relèvent pas du « quoi » mais du « comment » : préparation psychologique, physique et pratique ; compréhension des attentes parfois implicites ; méthodologie de travail à adopter ; manière d’aborder un concours.
Ces clés informelles permettant de se différencier positivement aux yeux des jurés, à l’oral comme à l’écrit, sont souvent délaissées au profit de l’accumulation de connaissances et de la maîtrise formelle des différentes épreuves.