A une époque où la terre entière est cartographiée, mesurée, maîtrisée, que doit faire un géographe des récits d’une rivière légendaire perdue dans la forêt amazonienne, dont, dit-on, les eaux sont si chaudes qu’un petit animal qui y tombe se retrouve immédiatement cuit ? Se mettre en route, bien sûr.
Mais l’exploration géographique, de nos jours, fait rencontrer autant de compagnies pétrolières que de chamanes, de grands propriétaires terriens que de contrebandiers. Avec cette interrogation finale : face à un des derniers territoires inconnus, le devoir du scientifique est-il de tout dévoiler, ou de cacher dans un silence protecteur la fragilité d’un écosystème mystérieux ?