Peu d’employés utilisent le schéma de classification institutionnel pour organiser les documents numériques se trouvant sur leur poste de travail. La plupart privilégient des systèmes de classification plus «?personnels?» qui répondent davantage à leurs besoins quotidiens qu’à la vision de leur milieu de travail. La mémoire institutionnelle est-elle mise en péril par cette autogestion??
Aucune recherche n’avait été menée à ce jour afin de vérifier dans quelle mesure les schémas de classification personnels permettent, sinon facilitent, le repérage des documents numériques par des tiers, dans le cadre d’un travail collaboratif par exemple ou lorsqu’il s’agit de reconstituer un dossier. Après avoir présenté les assises théoriques de la classification documentaire et de la classification archivistique, l’auteure présente les caractéristiques d’une vingtaine de modèles de classification personnels. Elle expose ensuite les résultats d’une simulation réalisée dans un environnement contrôlé vérifiant l’efficacité du repérage selon ces modèles.
Unique ouvrage à aborder l’étude de la classification en milieu de travail, il sera particulièrement utile aux responsables de la gestion de l’information qui ont à concevoir et mettre à jour des plans de classification tant sur support papier que dans un contexte numérique, de même qu’aux étudiants en gestion de l’information.