« La lande n’existe plus. Des temps nouveaux ont à tout jamais dépossédé la vieille solitude de tout ce qui faisait sa grandeur sauvage et sa poétique étrangeté. Et cependant c’est avec sa physionomie première qu’elle apparaîtra le plus souvent dans ces notes légères. » Alors que l’on célèbre le centenaire de la disparition de Félix Arnaudin, l’oeuvre de ce visionnaire amoureux de la lande continue de germer. En témoignent les quelques feuillets écrits de sa main, retrouvés et réunis dans ce court ouvrage, annotés et commentés par Jean Tucoo-Chala. Un texte inédit qui, à travers les yeux innocents de l’enfance, dépeint avec nostalgie la beauté naturelle de la lande ancienne.