Conjuguer le souci de son travail (bien faire) et le souci de soi (bien-être) ;
quand on fait ce qu’on aime, on aime ce qu’on est !
Devant l’effondrement d’un monde familier, sans voir les prémisses de celui qui devient, l’enjeu de notre société est d’inventer d’autres formes d’organisation. Mais penser une nouvelle relation au travail entraîne des bouleversements et suscite des réactions de la part des gens ; la peur paralyse et empêche d’être inventif. La société du care (ou société de la consolation) veut prendre soin de ceux qui souffrent, qui peinent à suivre les modifications inhérentes à l’évolution des métiers et aux besoins nouveaux des organisations ; elle paraît une étape indispensable, une transition avant de « décréter » la société de compétences qui, elle, encourage la mobilité, promeut l’employabilité, incite les jeunes et moins jeunes à penser leur évolution professionnelle pour accroître leur potentiel, pour grandir et évoluer.
Ce livre est un voyage vers la société de compétences qui place les personnes dans un rapport « responsable » avec leur environnement professionnel. Il s’attache à répondre à la question : qu’est-ce que la logique de compétence ? Comment cette notion peut-elle accompagner nos défis actuels, individuel et collectif, et contribuer au consensus social indispensable pour vivre ensemble ?
Ce livre montre comment explorer autrement nos compétences, en marge des conceptions traditionnelles, et percevoir l’intérêt de les développer pour exister dans un monde en transition.
Les limites de nos compétences dessinent les limites de notre propre monde.