Pesticides, dérèglement climatique, maladies… la vigne dépérit, la vigne dégénère, la vigne se meurt.
De tout temps en effet, la vigne cultivée a été soumise à de grands bouleversements climatiques, contrainte à évoluer pour subsister. Obligeant sans cesse à repenser la viticulture telle qu’on la pratique depuis plus d’un siècle.
Face à la catastrophe annoncée, à l’urgence, il ne faut pas seulement limiter la casse.Mais aller au-delà. Réécrire le récit de la vigne.Il n’y a pas de fatalité.
La solution existe : elle s’appelle viticulture bio. Une viticulture qui non seulement exclut les pesticides de synthèse mais prône la fertilisation naturelle des sols, l’harmonie des sols, des plantes avec leur milieu, la redécouverte et l’exaltation du terroir. Une viticulture sous ses deux formes, la bio et la biodynamique. C’est pourquoi elles ont été réunies dans un seul ouvrage. Ce qui ne s’était encore jamais fait.
La vigne, le vin et le bio accorde une large place à la description des pratiques vitivinicoles bio, aux soins à apporter à la vigne pour éviter qu’elle ne tombe malade. Mais va aussi au-delà, pour explorer le goût des vins bio et s’intéresser à la recherche actuelle – qui dans sa grande unanimité prouve la supériorité de cette viticulture sur tous les plans, vie des sols, goût des vins et même rentabilité.
Cet ouvrage s’adresse :
aux vignerons désireux d’élaborer des vins de qualité ;
aux futurs vignerons, pour leur montrer qu’une autre voie est possible, responsable, écologique, humaine, humaniste en n’éludant pas les questions qui peuvent retenir ou freiner – comme celles du coût et de la rentabilité ;
à tous les acteurs de cette filière soucieux de donner du sens à leur travail ;
aux amateurs de vins « authentiques », de vins vrais, vibrants, des vins qui ont une « âme » : « Un soir l’âme du vin chantait dans les bouteilles […] Un chant plein de lumière et de fraternité. » (Charles Baudelaire) ; et au-delà, à tous ceux qui aiment le vin, le vin joie, le vin partage, le vin échange.