Pour des parties prenantes engagées dans les projets
Philippe Boigey, Sonia Boivin, Christophe Leyrie
Editeur: Presses de l'Université du Québec
L’engagement des parties prenantes est une question centrale en gestion de projet, car le succès des projets contemporains en dépend?! La gestion des parties prenantes a longtemps été réduite à un simple processus managérial où l’on tentait de canaliser les besoins et les attentes à travers une rationalisation de l’action sociale individuelle et collective aux bénéfices exclusifs des intérêts stratégiques des directions de projets. La gestion de projet s’engage maintenant dans une approche relationnelle avec ses parties prenantes?!
La recherche comme les constats sur le terrain soulignent abondamment la nécessité d’une approche plus inclusive, une gestion de projet «?pour et avec?» les parties prenantes. Que leurs besoins et attentes soient parfois conflictuels, contradictoires, instables ou évolutifs, tout au long du cycle de vie du projet, les parties prenantes, quels que soit leur importance, leur poids économique ou politique, sont des partenaires du projet dont il faut chercher l’engagement et le maintenir.
L’actualité le démontre tous les jours : sans acceptation sociale, sans l’engagement réel des parties prenantes, des communautés ou plus largement des citoyens, les directions de projets peineront à vendre leur projet. Il y a une forte pression aujourd’hui de la part de la société pour des projets qui ont un impact social, à forte valeur transformative et pour des projets plus responsables et durables, plus éthiques.
À travers les différents chapitres contenus dans cet ouvrage collectif, nous tentons d’éclairer la polyphonie et le foisonnement des travaux qui s’expriment à travers de multiples lectures critiques sur la question de l’engagement des parties prenantes. Tous ces travaux ont en commun de rendre compte de l’importance de la variable humaine dans le fonctionnement des projets contemporains, et de la remettre au centre de l’échiquier. Une place qu’elle n’aurait jamais dû quitter?!