L’agriculture d’aujourd’hui vit une profonde transformation et cette transformation déjà largement engagée mérite d’être poursuivie. Elle doit être accompagnée et soutenue pour continuer à garder son excellence en matière de production alimentaire, tout en tenant compte des objectifs de développement durable fixés par la communauté internationale.
L’agriculture, bien qu’essentielle à notre alimentation, doit tenir compte de l’opinion de nos concitoyens et à ce titre, une double prise de conscience doit s’opérer : si les exigences du consommateur sont le plus souvent légitimes, celui-ci doit admettre que la nourriture a un prix. Une politique fondée sur un coût toujours plus bas des produits de première nécessité (en premier lieu l’alimentation) comme levier de développement du pouvoir d’achat a atteint des limites. Le consommateur en est le plus souvent conscient mais n’arrive pas toujours à le traduire dans son acte d’achat. Il s’agit d’informer, de former avec le plus de bienveillance possible à ce qu’est l’agriculture et ce que font les agriculteurs. Et il serait raisonnable qu’à l’instar de notre santé, nous n’attendions pas de devoir combattre une pénurie alimentaire pour nous en préoccuper.»