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grande couv
Œuvres posthumes
Allan Kardec
Editeur: Collection XIX
4,99 €

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« Le droit d’examen et de critique est un droit imprescriptible auquel le Spiritisme n’a pas plus la prétention de se soustraire, qu’il n’a celle de satisfaire tout le monde. Chacun est donc libre de l’approuver ou de le rejeter ; mais encore faudrait-il le discuter en connaissance de cause : or, la critique n’a que trop souvent prouvé son ignorance de ses principes les plus élémentaires, en lui faisant dire précisément le contraire de ce ce qu’il dit, en lui attribuant ce qu’il désavoue, en le confondant avec les imitations grossières et burlesques du charlatanisme, en donnant, enfin, comme la règle de tous, les excentricités de quelques individus. Trop souvent aussi, la malveillance a voulu le rendre responsable d’actes répréhensibles ou ridicules où son nom s’est trouvé mêlé incidemment, et s’en est fait une arme contre lui.
Avant d’imputer à une doctrine l’incitation à un acte répréhensible quelconque, la raison et l’équité veulent qu’on examine si cette doctrine contient des maximes propres à justifier cet acte.
Pour connaître la part de responsabilité qui incombe au Spiritisme dans une circonstance donnée, il est un moyen bien simple, c’est de s’enquérir de bonne foi, non chez les adversaires, mais à la source même, de ce qu’il approuve et de ce qu’il condamne. La chose est d’autant plus facile, qu’il n’a rien de secret ; ses enseignements sont au grand jour, et chacun peut les contrôler.
Si donc les livres de la doctrine spirite condamnent d’une manière explicite et formelle un acte justement réprouve ; s’ils ne renferment, au contraire, que des instructions de nature à porter au bien, c’est que l’individu coupable du méfait n’y a pas puisé ses inspirations, eût-il même ces livres en sa possession. »

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.