US ARMY : Protection très rapprochée
Sophie Philippe
Editeur: Shingfoo
Quand Harper se retrouve devant le Pentagone, ce n'est pas pour être envoyée encore à l'autre bout du monde, dans un pays hostile en pleine guerre... Non, cette fois, le destin a décidé de la propulser dans un tout autre environnement.
Les Hamptons, un manoir, un milliardaire, pour une mission de protection.
Ce qui s'annonçait comme un travail d'un ennui mortel va s'avérer être la mission la plus importante de sa vie...
Liam est un homme d'affaires tout ce qu'il y a de plus intransigeant et odieux. Pour couronner le tout, il est bien décidé à ne se plier à aucune règle et à en faire voir à la jeune militaire de toutes les couleurs !
Le protéger devient alors mission impossible, mais elle n'a pas le choix, elle doit réussir sa mission coûte que coûte. Elle ne sait plus quoi faire pour lui faire entendre raison !
A moins de tenter une autre approche avec l'entrepreneur...
De très, vraiment très près...
***
Je le fusillai du regard alors que ma respiration devenait irrégulière. Coleman repoussa lentement les mèches de cheveux qui me retombaient sur le visage, le regard impassible.
- Allons, Chaton...
- Ne m'appelez pas comme ça.
Il balaya ma remarque d'un revers de la main avant de la poser sur ma hanche avec négligence. Je lui frappai le poignet mais il remit sa main au même endroit sans se démonter.
- Le discours pour votre pétasse vaut aussi pour vous, Coleman.
- Je vous ai dit que ma pétasse, c'était vous.
- Vous allez prendre un coup de poing bien mérité.
- Essayez donc, ricana-t-il.
- Tentez-moi, répondis-je sur le même ton.
Il sourit avec insolence en se rapprochant de moi, son corps effleurant le mien par intermittence.
- Je pourrais vous faire vous sentir belle et désirable, Harper Reeves...
- Vous... avez écouté ma conversation ?! dis-je, estomaquée.
- J'étais derrière vous, admit-il sans honte.
J'entrouvris les lèvres sans être capable de lui renvoyer une seule réflexion au visage. Mais pour qui tu te prends, connard ?! Ma conscience me hurlait de lui envoyer mon poing dans la tronche mais mon corps refusa de bouger. Je posai ma main sur la sienne et essayai de le repousser en reprenant une expression neutre. Il secoua sèchement la tête en rompant le peu de distance qui restait entre nous.