Le sujet de l’Humain est une préoccupation majeure des entreprises depuis plus de 10 ans. Il a été principalement abordé via son bien-être ou encore la qualité de vie au travail. On a même cru un temps que l’entreprise serait responsable de son bonheur. Force est de constater que ces stratégies n’ont pas eu les effets escomptés. Le taux d’absentéisme des salariés n’a jamais été aussi important avant même la crise sanitaire. Le burn out est toujours une maladie de ce siècle.
De la financiarisation des grands groupes aux modes managériales portées par les réseaux sociaux, Fake management propose une autre vision de l’Humain dans l’entreprise. Il pose un regard sans évitement sur des décennies de dérives organisationnelles et la déshumanisation qu’elles entraînent. Il questionne des croyances solidement installées par les réseaux sociaux.
De l’instrumentalisation de l’engagement en passant par la confiance, le lecteur aura le loisir d’exercer son sens critique sur des sujets actuels. À l’heure où l’entreprise hybride impose de revoir le rapport au collectif et à la nature même du travail, Fake management rappelle à travers quelques clés proposées que l’Humain est avant tout créateur de valeur là où il a été trop longtemps considéré comme un coût.