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grande couv
Valeur et richesse : une approche de l'idée de nature
Pierre Lantz
Editeur: Fenixx Réédition Numérique (Anthropos)
10,99 €

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Né à Paris en 1931, agrégé de philosophie, Pierre LANTZ est actuellement Maître de Conférences de sociologie à l'Université de Besançon. Il a publié de nombreux articles dans Les Temps Modernes, L'Homme et la Société, Econome et Humanisme, la Revue d'Histoire Économique et Sociale, etc... Aux marges de l'économie politique : VALEUR ET RICHESSE. Une approche de l'idée de nature. Aux marges de l'économie politique : le terme doit être pris aussi à la lettre ; les notes marginales de Ricardo sur Malthus (publiées par Sraffa), des textes longtemps inédits de Marx éclairent et précisent des textes plus connus que les résumés scolaires ou militants ont méconnus : l'interdépendance des forces naturelles et des forces de travail humaines, la production permanente du manque dans une dialectique qui est sans doute aujourd'hui proche de son point d'aboutissement. La valeur d'usage n'est pas seulement l'expression de l'utilité d'une marchandise, elle est surtout actualisation des forces productives, humaines et naturelles, origine et de la valeur et de la richesse. C'est donc à une remise en cause radicale de l'économisme que nous invite la relecture de l'économie politique. A travers les champs conceptuels délimités par les différentes sciences sociales, on s'efforce ici de retrouver l'unité de l'activité productive et le jeu de ses contradictions. Unité refusée lorsque le travail humain dans son ivresse prométhéenne se démultiplie et s'abandonne à la recherche de la puissance dont le procès de valorisation du capital est l'expression privilégiée ; la production de Valeur ne se manifeste alors que sous la forme de la valeur d'échange qui assimile, transforme et finalement détruit les conditions antérieures du processus productif. Rosa Luxemburg contredit l'optimisme productiviste de l'orthodoxie classique ou marxiste en liant le développement de l'accumulation à la destruction des économies «naturelles». Si l'impérialisme est consubstantiel au capitalisme, n'est-il pas l'indice du caractère contradictoire du métabolisme entre l'homme et la nature ?