Le 1er janvier 1960, la Confédération helvétique procède à la reconnaissance diplomatique du Cameroun oriental qui vient d’accéder à l’indépendance. Les deux Etats établissent peu après des relations diplomatiques en 1961. Un tel rapprochement est sous-tendu par plusieurs enjeux qui favorisent l’intensification des contacts dans trois domaines névralgiques : la diplomatie, la coopération technique et les relations économiques. En s’appuyant largement sur des sources primaires d’origines suisse et camerounaise, cette production historienne examine les hauts et les bas de ce partenariat sur cinquante-deux (52) années. Elle expose en outre, de nombreuses pistes qui permettent d’envisager la dimension prospective de cette bilatéralité avec optimisme.