Chaque fois qu'elle s'ennuyait, Irina insinuait un doigt sous l'ourlet de son slip. C'était une habitude qu'elle avait prise depuis l'enfance, une caresse machinale d'orpheline.
Jeune fille, elle avait continué. Elle s'était caressée ainsi dans des taxis, sous des nappes de restaurants, dans le tumulte des discothèques, chaque fois que le hasard l'affligeait de compagnons ennuyeux ou lui imposait une attente pénible. Ensuite, respirant le parfum aigrelet de ses doigts, elle fermait les yeux et s'imaginait qu'elle était toujours une petite fille.
Cet après-midi là, à l'arrière de la Rolls, elle eut recours une fois de plus à son expédient favori...